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 L'indépendance américaine

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Blackeu Viking
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MessageSujet: L'indépendance américaine   L'indépendance américaine EmptyMer 3 Mai - 15:59

La «guerre de l'Indépendance américaine» désigne la guerre qui a opposé les treize colonies britanniques d'Amérique du Nord à leur métropole, dans le dernier quart du XVII e siècle; provoquée par la Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776, la rupture aboutit à la formation des Etats-Unis d'Amérique et à leur reconnaissance par la Grande-Bretagne, amenée à signer le traité de Versailles, le 3 septembre 1783.



Les origines du conflit


Les colonies anglaises d'Amérique
A l'origine, la première entreprise anglaise en Amérique du Nord fut celle de Walter Raleigh, en Virginie (1585-1589); elle n'eut pas de résultat immédiat, et la mise en valeur de ce pays ne commença vraiment qu'à partir de 1607. Par la suite, douze autres colonies furent fondées, peuplées pour la plupart d'émigrants ayant quitté la métropole pour des raisons religieuses.

En 1763, les colonies s'échelonnent le long de l'océan Atlantique, couvrant tout le territoire compris entre la côte et les Appalaches. On distingue:

Au nord, la Nouvelle-Angleterre, formée du Massachusetts, du Connecticut, du Rhode Island et du New Hampshire. Les conditions climatiques et les paysages rappellent l'Europe. De tradition puritaine, la population s'adonne à l'agriculture et à la pêche. Très actif, le commerce anime Boston, qui compte 20'000 habitants;

au centre, New York, New Jersey, Delaware, Pennsylvanie. Une population mêlée (Britanniques, mais aussi Suédois, Allemands et Hollandais) est à l'origine de l'essor du port de New York (16'000 habitants) et de la cosmopolite Philadelphie, la ville la plus importante avec 25'000 habitants;

Au sud, Maryland, Virginie, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Géorgie. Le climat, de nuance tropicale, favorise l'extension des plantations de tabac, de coton et de riz, cultivées par des esclaves noirs africains et appartenant à une aristocratie de planteurs.

Quant à l'organisation politique, chaque colonie est administrée par un gouverneur nommé par le roi d'Angleterre, à l'exception de la Pennsylvanie, du Connecticut, du Rhode Island et du Maryland; les colonies élisent des assemblées locales et se considèrent, dans une certaine mesure, comme autonomes.

La vie intellectuelle est intense, voire brillante, à en juger par le nombre des sociétés philosophiques, des loges maçonniques et des fondations universitaires: Harvard (1636); Yale (1716); Princeton (1746), entre autres. Benjamin Franklin fut le type même de l'Américain cultivé.

La fin de la guerre de Sept Ans
Par le traité de Paris de 1763, qui met fin à la guerre de Sept Ans, la Grande-Bretagne s'est fait céder par la France tout le Canada, la vallée de l'Ohio et la Louisiane à l'est du Mississippi; ce règlement avantage en principe les colons américains, qui ne rencontrent désormais plus d'obstacle dans leur poussée vers l'Ouest. En fait, George III, souverain de Grande-Bretagne depuis 1760, entend réserver à la Couronne l'acquisition de ces nouveaux territoires et, en outre, comme le conflit a coûté cher à la Grande-Bretagne, son gouvernement redouble de sévérité dans l'application d'une législation fiscale votée à son profit par le Parlement et qui, frappant les colons, tend à leur faire payer une partie des frais de la guerre. C'est là une pratique tout à fait inusitée, les assemblées locales dans les colonies se chargeant traditionnellement de voter l'impôt.

A cette prétention les colons opposent, conformément au principe constitutionnel anglais, leur droit de ne payer que les taxes consenties par leurs propres représentants et donc de rejeter celles que veut leur imposer un Parlement où ne siègent pas leurs députés. No taxation without representation , c'est-à-dire «Pas d'impôt sans représentation élue», devient rapidement leur mot d'ordre. Le désaccord initial, qui ne comporte pas d'intention de rupture, repose tout à la fois sur une question d'intérêts et sur une question de principes.
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MessageSujet: Re: L'indépendance américaine   L'indépendance américaine EmptyMer 3 Mai - 16:00

La Déclaration d'indépendance
4 juillet 1776


Les premiers incidents
Le conflit prend d'abord une tournure juridique lorsque la Grande-Bretagne décide, en 1765, de créer un impôt du timbre qui frappe toute espèce de publication ou de document à caractère juridique ou commercial. Devant le refus des colons de l'acquitter, elle décide de l'abolir en 1766. Mais elle revient à la charge l'année suivante avec de nouvelles taxes, notamment sur le thé. En même temps, elle renforce ses troupes en garnison dans les colonies. La tension devient telle qu'elle dégénère en incidents, dont le plus violent oppose soldats britanniques et colons dans les rues de Boston, faisant, le 5 mars 1770, cinq morts parmi ces derniers.

Après une accalmie de trois ans, le conflit reprend brusquement lorsque le gouvernement britannique décide, pour sauver la Compagnie des Indes orientales de la banqueroute, de détaxer le thé qu'elle vend. Devant cette concurrence déloyale, cinquante patriotes déguisés en Indiens occupent, le 16 décembre 1773, un navire de la Compagnie, amarré dans le port de Boston, et jettent par-dessus bord les ballots de thé qu'il transporte. La «partie de thé de Boston» - Boston tea party - provoque une très vive réaction du gouvernement de Londres, qui renforçe son dispositif militaire au Massachusetts, où les colons commencent de lever des milices et font appel aux autres colonies.

La Déclaration des droits
Dès que ces dernières ont connaissance des événements, elles décident d'envoyer leurs représentants - 51 au total - à un premier congrès continental, qui s'ouvre à Philadelphie, le 5 septembre 1774. Dans la fièvre et le tumulte, et sous la pression des éléments radicaux décidés à prendre des mesures extrêmes, les membres du congrès rédigent une Déclaration des droits dirigée beaucoup plus contre le Parlement britannique, dont les congressistes ne reconnaissent pas la compétence - puisqu'ils n'y sont pas représentés - que contre le roi, à l'égard duquel subsiste un certain loyalisme. Cette Déclaration affirme, avec force, le droit des colonies de légiférer en toute matière les concernant.

Cette intransigeance, à laquelle répond l'entêtement anglais, va conduire rapidement à la guerre, qui débute pratiquement le 19 avril 1775, lorsque les miliciens du Massachusetts - les minutemen - attaquent, à Lexington, une colonne britannique à la recherche de dépôts d'armes.

La rupture définitive avec la Grande-Bretagne
Les combats s'étendent bientôt à la région de Boston, que les patriotes - ou Insurgents - parviennent à bloquer et que les Britanniques doivent évacuer, le 17 mars 1776, sous la pression de la milice commune aux treize colonies. Formée un an plus tôt, par décision d'un deuxième congrès continental réuni à Philadelphie, cette milice avait été placée sous le commandement de George Washington. Tout espoir de conciliation avec la Grande-Bretagne semble s'éloigner un peu plus chaque jour et, malgré l'existence d'une minorité loyaliste à l'égard de la métropole et de George III, l'idée d'indépendance fait son chemin.

Le pas décisif est franchi le 4 juillet 1776, lorsque le congrès, au cours de sa troisième session à Philadelphie, adopte la célèbre Déclaration d'indépendance, qui peut être considérée comme l'acte constitutif des Etats-Unis. Texte de circonstance à bien des égards - mais promis à un succès durable par l'affirmation d'un certain nombre d'idées neuves - ce document consacre la rupture définitive avec la Grande-Bretagne.
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MessageSujet: Re: L'indépendance américaine   L'indépendance américaine EmptyMer 3 Mai - 16:00

La guerre de l'Indépendance


De nombreux volontaires accourent de l'étranger
La guerre de l'Indépendance américaine n'a jamais mis en jeu d'importants effectifs. En raison de l'éloignement du théâtre des opérations, la Grande-Bretagne s'est trouvée dans l'impossibilité d'aligner plus de 40'000 hommes en même temps, parmi lesquels un fort contingent de mercenaires originaires de Hesse, expérimentés certes, mais brutaux, ce qui ne manque pas de provoquer l'exaspération des Insurgents, qui trouvent là un motif supplémentaire de résister. Quant à ces derniers, la crise de leurs effectifs tient à d'autres raisons: partagés entre leur devoir militaire et leurs occupations quotidiennes, peu enclins à se laisser embrigader, hostiles enfin à l'idée même d'une armée permanente, les soldats de Washington n'ont jamais été plus de 20'000 et leur nombre s'est même parfois réduit jusqu'à 3'000 hommes en état de combattre.

Du moins ont-ils pallié leur insuffisance numérique par leur enthousiasme patriotique et par leur meilleure connaissance du pays, ce qui leur permit de pratiquer de véritables actions de guérilla contre les troupes britanniques, surtout rompues à la tactique et à la stratégie des conflits européens et commandées par des officiers médiocres, incapables de s'adapter à ces nouvelles méthodes de combat. Non que le commandement américain fût réellement supérieur - aucun chef d'envergure, à l'exception de Washington, n'est sorti des rangs des Insurgents - mais la cause de l'indépendance suscite un tel engouement que de nombreux volontaires accourent de l'étranger et se mettent au service des colons révoltés: La Fayette, Pulaski, Kosciuszko, Miranda et von Steuben comptent parmi les plus célèbres.

George Washington
Les années 1776 et 1777 sont difficiles pour les Américains, commandés par George Washington: incapables d'empêcher Howe de s'emparer de New York, ils prennent leur revanche à Trenton, le 25 décembre 1776, et à Princeton, quelques jours plus tard; mais les Britanniques reprennent bientôt l'avantage et s'emparent de Philadelphie le 26 septembre 1777.

En fait, en faisant porter son effort sur la capitale du congrès, Howe laisse son collègue Burgoyne, qui vient du Canada à la tête d'une colonne de 8000 hommes, dangereusement isolé dans la région de l'Hudson. Saisissant l'occasion, les Insurgents l'encerclent et l'obligent à capituler à Saratoga, le 17 octobre 1777. Succès décisif qui, en décourageant les derniers loyalistes, fait basculer la quasi-totalité des Américains dans la révolte, d'une part, et qui leur vaut l'alliance de la France, d'autre part.

L'aide française
En effet, le gouvernement français suit avec intérêt et sympathie les efforts des Insurgents et il voit bientôt dans le conflit l'occasion de prendre sur la Grande-Bretagne la revanche du désastre qu'elle lui avait infligé en 1763. Commencée par des livraisons d'armes, l'intervention française prend une forme directe après la signature du traité de Paris, le 6 février 1778; résultat des efforts conjugués de Vergennes et de Franklin, l'accord conclu entre la France et les Etats-Unis consistait en un traité de commerce et d'amitié, rendu public, et en un traité d'alliance militaire, qui devait rester secret jusqu'à la rupture entre la France et la Grande-Bretagne. Outre l'aide navale et militaire, les Insurgents sont assurés de recevoir les fonds nécessaires à leur effort de guerre.

Quelques mois plus tard, en juin 1778, les Britanniques sont contraints d'évacuer Philadelphie et, convaincus qu'ils ne parviendront pas à tenir le nord et le centre des Etats-Unis, décident de porter la guerre dans les Etats du Sud et y remportent d'indiscutables succès. Le cours des événements s'infléchit lorsque 5500 Français, commandés par Rochambeau, eurent débarqué à Rhode Island en juillet 1780. Intervenant à leur tour dans le Sud, les armées de Washington et de Rochambeau, appuyées par l'escadre de l'amiral de Grasse, bloquent dans le port de Yorktown, en Virginie, le général britannique Cornwallis et 7000 hommes, et les contraignent à la capitulation, le 19 octobre 1781.
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